pantoum
Le pantoum consiste en une suite de quatrains - le même mètre est conservé dans tout le poème.) où s'appliquent deux systèmes de reprises :
- le deuxième et le quatrième vers de chaque strophe sont repris respectivement comme premier et troisième vers de la strophe suivante,
- le tout dernier vers du poème reprend le premier. Pour former ainsi une boucle.
L'alternance des rimes masculines et féminines impose un nombre de quatrains pair. Le nombre de quatrains est illimité, mais doit être supérieur à six.
Cette forme permet de donner au poème une musicalité particulière très typée.
Dans un pantoun, il faut éviter de travailler par vers-phrase : un vers doit se connecter au vers qui le précède dans un quatrain comme au vers qui lui succède dans le quatrain suivant sans pour autant constituer un vers totalement indépendant d'un point de vue syntaxique ; il peut ne contenir que des compléments sans verbe ou des subordonnées auxquelles l'adresse du poète pourra donner plusieurs sens suivant le vers qu'elles complètent.
De plus les deux distiques constituant un quatrain sont indépendants l'un de l'autre.
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Le passage,
Dans l’attente des heures, au chemin de mes choix,
Si je pouvais choisir, je le nommerais maître,
Avide à la douceur de son pouvoir sur moi
De mes élans blessés, jusqu'à ma raison d’être.
Si je pouvais choisir je le nommerais maître,
Pour éloigner sans cesse la douleur et l’effroi,
De mes élans blessés, jusqu’à ma raison d’être,
J’inscrirais son prénom sur mes chemins de croix.
Pour éloigner sans cesse la douleur et l’effroi
En terrassant mes peurs dans l’espoir de renaître
J’inscrirais son prénom sur mes chemins de croix
Là, dans la nuit sans fin, je le verrais paraître.
En terrassant mes peurs dans l’espoir de renaître,
Sur l’avenir posé, où il fut sacré roi.
Là, dans la nuit sans fin, je le verrais paraître,
A la coupe du monde où plane encore sa loi
Sur l’avenir posé où il fut sacré roi
Une muse aux pieds nus, inscrit en toutes lettres
A la coupe du monde où plane encore sa loi,
Les secrètes réponses, à nos nombreux peut-être.
Une muse aux pieds nus, inscrit en toutes lettres,
Montrant les parce que, expliquant les pourquoi
Les secrètes réponses, à nos nombreux peut-être,
Posant sur la flanelle un bruissement de soie
Montrant les parce que, expliquant les pourquoi,
Pour ce peuple de l’ombre ni esclave ni maître
Posant sur la flanelle un bruissement de soie,
Nulle chaîne n’entrave la douceur de transmettre
Pour ce peuple de l’ombre ni esclave ni maître
Avide à la douceur de son pouvoir sur moi
nulle chaîne n'entrave la douceur de transmettre,
Dans l’attente des heures, au chemin de mes choix.
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